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Faire quelque chose de bien...

Priorité N°5

Les priorités pour préparer la période "déconfinement".

Les repères ont changés très rapidement avec le COVID 19. Du jour au lendemain, les entreprises ont dû basculer dans un fonctionnement nouveau sans être y complètement entrainées, ni préparées. Un changement de cap aussi brutal et important secoue généralement le bateau...

Ce mouvement perturbe les organisations mais il produit aussi une énergie et fait jaillir des initiatives inspirantes lorsqu'il est question de consolider son système de valeurs et sa culture.

Quelques exemples remarquables à cet égard:

Face à la pénurie de masques chirurgicaux dans la lutte contre le coronavirus, Les Tissages de Charlieu ont réorienté en un temps record toute leur production et lancé un masque de protection lavable. En accord avec ses clients du secteur de l'habillement, du sport et de l'industrie, ils ont mis en stand-by toutes leurs commandes de tissus techniques pour réorienter l'outil de production sur un modèle de masque de confinement.

Un restaurant italien de Pommard (Côte-d'Or) a eu l'idée d'offrir des pizzas aux soignants des urgences de l'hôpital de Beaune. En voyant cet élan de solidarité, un client du restaurant donne spontanément 200 euros pour que l'initiative soit réitérée la semaine suivante. L'initiative a fait de nombreux émules dans tous les coins de France.

Decathlon a bloqué les ventes en ligne de son masque de plongée "Easybreath" en France. L'objectif étant de réserver et offrir les 30 000 masques disponibles aux soignants et au personnel de secours qui veulent l'adapter dans la lutte contre le coronavirus.

Après un travail intense mené par une task-force montée avec Valéo, PSA et Schneider, Air Liquide s'est engagé à fabriquer 10.000 appareils respiratoires en 6 semaines alors que la production normale est de 250 unités par mois.

Medtronic le fabricant de respirateurs le plus célèbre au monde, abandonne les droits de propriété intellectuelle et publie la conception de certains de ses respirateurs sur son site, exhortant les pays à utiliser rapidement ces conceptions gratuitement et à produire des appareils localement pour aider les personnes atteintes du virus Corona.

Alors que les accidents de la circulation sont en baisse à la suite des mesures de confinement, la MAIF a décidé de faire bénéficier l'ensemble de ses sociétaires détenteurs d'un contrat d'assurance automobile des économies de dépenses réalisées pendant la période de confinement. Cette somme est estimée à 100 Millions d'euros. La marque invite ses sociétaires à effectuer un don pour soutenir les personnels soignant ou les personnes démunies.

Au-delà des circonstances particulières de la pandémie, ces exemples illustrent parfaitement la question primordiale que doit se poser les marques:

Pourquoi est-ce que nous faisons ce que nous faisons?

Quel est le sens de ce que nous faisons?

Pourquoi est-ce important pour nos collaborateurs, nos clients, leurs enfants, pour la société et nos actionnaires?

Répondre pleinement à cette question va bien au-delà des dons et contributions aux associations dans le cadre du RSE.

Faire quelque chose de bien pour la communauté est une opportunité de mobiliser ses équipes, améliorer sa réputation auprès des parties prenantes, inspirer la vision stratégique et d'utiliser sa marque comme levier culturel.

En s'engageant dans une initiative de cette nature, l'entreprise consolide des liens essentiels à la résilience.

C'est aussi un marqueur d'étape clé pour développer ou consacrer sa raison d'être.

Enclenchez un projet visant à identifier, designer et exécuter une initiative positive pour votre communauté.

PS: Après la bombe Corona, c'est Business as usual ou Business as un-usual?

Qu'est ce qui va changer et qu'est ce qui demeure?

Je vous propose une conversation dans un call video de 15 mn

Dites-moi si vous êtes intéressé.

Stéphane

+33 6 11 81 03 12

stephane.munier@tbmsmarketing.com